LA BATTAGLIA DI MARATONA (1959)

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Manu le 24/02/2012 à 19:10

3.2

Réalisé par Jacques Tourneur
Avec Steve Reeves, Mylène Demongeot, Sergio Fantoni, Ivo Garrani.
Film italien, français
Genre : Action
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1959
titre français : La Bataille de Marathon

Musique : Roberto Nicolosi

Sortie Cinéma France : 09/09/1960
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.2

Critique LA BATTAGLIA DI MARATONA (1959)

Avis rédigé par Manu | le 24/02/2012. | Note : 3.2

Sur le papier, La Battaglia di Maratona marque tout de même la rencontre de deux maîtres incontestés de l’épouvante au cinéma : Mario Bava et Jacques Tourneur, lequel signait ici sa première – et dernière – réalisation 100 % européenne, 25 ans après avoir quitté le vieux continent pour Hollywood. Une association qui avait à priori de quoi faire tourner la tête à n’importe quel cinéphile normalement constitué ...

Dans les faits, il en va toutefois bien différemment. Cette coproduction italo-française tient en effet davantage du véhicule destiné à mettre en valeur le musculeux Steve Reeves que du projet misant sur l’association de ces 2 grands artistes. Et cela d’autant plus que Tourneur, sollicité au départ par Reeves pour mettre en scène ce récit guerrier relativement éloigné de ses habituelles préoccupations, tomba malade et dû abandonner le tournage, Mario Bava, initialement engagé comme directeur de la photographie et responsable des effets spéciaux visuels, se retrouvant alors bombardé réalisateur.

Passé la relative déception de ne voir ni Tourneur ni Bava à leur top niveau, il faut cependant reconnaitre que ce péplum est tout ce qu’il y a de plus agréable à suivre. En termes de moyens déployés à l’écran, d’écriture, d’interprétation et plus généralement de savoir-faire, on se trouve clairement dans la moyenne haute de ce type de production. Le dernier quart d’heure, gros morceau d’action spectaculaire saupoudré d’une pincée de gore et d’érotisme – Mylène Demongeot est sexy en diable dans sa tunique transparente ! – s’avale même d’un trait et possède assurément une petite touche bavienne.

Certainement pas un must du genre – il va notamment sans dire qu'il s'agit, pour Jacques Tourneur, d'un opus relativement négligeable – mais un spectacle old school remplissant parfaitement son contrat de divertissement.

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