HARD TARGET 2 (2016)

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Manu le 07/03/2019 à 18:30

2.5

Réalisé par Roel Reiné
Avec Scott Adkins, Robert Knepper, Rhona Mitra, Temuera Morrison, Ann Truong.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 44min.
Année de production : 2016
Titre français : Chasse à l'homme 2
Musique : Jack Wall

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique HARD TARGET 2 (2016)

Avis rédigé par Manu | le 07/03/2019. | Note : 2.5

Hard target 2 se situe dans la carrière du néerlandais Roel Reiné entre 2 autres séquelles sensiblement moins tardives, The Condemned 2 avec le catcheur Randy Orton, et Dead again in Tombstone, interprété par Danny Trejo et Jake Busey. Coécrit par George Huang, scénariste et réalisateur de Swimming with sharks, petit titre indie culte des années 90 avec Kevin Spacey, le film a été tourné en Thaïlande et république de l’union du Myanmar, ex-Birmanie.

Boss actuel de la suite DTV de luxe, Roel Reiné nous ressort des cartons un titre que, pour ma part, je pensais à jamais orphelin : le sympa mais pas incontournable non plus Hard target de John Woo. Pourquoi pas, après tout ? Personne ou presque ne réclamant cette suite et le lien entre les 2 films s’avèrant au final pratiquement inexistant, Roel ne prenait de toute façon pas grand risque…

Séquelle opportuniste en diable donc, Hard target 2 n’affiche à vrai dire qu’un seul et unique but : remplir ses 90 minutes réglementaires d’action à peu près décente et proprement emballée. Objectif atteint sous la direction d’un Reiné balançant comme à son habitude la grosse artillerie tout en singeant pour l’occasion, non sans malice, le cinéma de maitre Woo.

Avec au programme une caméra en mouvement perpétuel, un montage alterné bien tape à l’œil, n’hésitant jamais à suivre 2 actions en parallèle pour un désiré double effet Kiss Cool, des ralentis qui claquent et moult plans jouant la carte de la pose iconique. Une pleine caisse à outils d’astuces formelles et narratives visant à endormir le spectateur, qui fonctionnent dans la mesure des ambitions de l’œuvre, rendant l’ensemble amusant sans pour autant masquer la maigreur d’un scénario quant à lui bourré de clichés et trous béants.

Bref, comme souvent avec Roel Reiné, du DTV qui présente bien, sait faire péter les muscles mais ne peut cacher non plus qu’il n’a rien dans le ciboulot.

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