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VISION QUEST (1985)

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Manu le 07/07/2019 à 11:38
3
Réalisé par Harold Becker
Avec Matthew Modine, Linda Fiorentino, Michael Schoeffling, Ronny Cox, Harold Sylvester.
Film américain
Genre : Drame
Durée : 1h 47min.
Année de production : 1985
Titre français : Crazy for you
Musique : Tangerine Dream

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique VISION QUEST (1985)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Vision quest se situe dans la filmographie de l’ancien documentariste Harold Becker entre le drame militaire Taps et sa participation au film romantico-noir The Big town, sur le tournage duquel Becker fut remercié au bout d’une semaine et remplacé par l’anglais Ben Bolt. Ecrit par le scénariste et romancier Darryl Ponicsan, le film marque la première apparition à l’écran de l’actrice Linda Fiorentino.

Cette adaptation du roman éponyme de Terry Davis de 1979, marquant la seconde des 3 collaborations d’Harold Becker avec Darryl Ponicsan, s’intègre assez naturellement au sein de l’œuvre souvent plus ambitieuse que convaincante du cinéaste new yorkais. Une œuvre qui aura souvent privilégié les collaborations avec des scénaristes maniant la plume en dehors d’Hollywood (Joseph Wambaugh, Richard Price, Aaron Sorkin, Nicholas Pileggi ou Ponicsan donc) en misant sur une approche stylistique sans emphase, directement héritée de la formation du bonhomme à l’école du documentaire.

Autant de caractéristiques que l’on retrouve complètement dans Vision quest, tout autant success story sportive que chronique sociale dépeignant la plutôt morne existence de son jeune prolétaire de personnage principal au cœur d’une cité ouvrière du nord-ouest des Etats Unis. Bref, l’Amérique de Bruce Springsteen plus que celle de Madonna, qui apparait ici le temps d’une séquence musicale. Et un film qui, malgré sa capacité à parfaitement retranscrire une période et un cadre socio-géographique précis, peine tout de même à séduire.

La faute peut-être à un récit sans aspérité et une mise en scène ne parvenant jamais non plus à s’affirmer derrière ses bonnes intentions. De sorte que l’on ne retient véritablement, au final, que la photographie d’exception du maitre Owen Roizman et l’implication totale de Matthew Modine dans le rôle principal.
Honnête, intéressant mais pas marquant non plus. Soit, sans être un ratage, un Harold Becker secondaire.


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