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THE WARRIOR'S WAY (2010)

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Léo le 09/02/2012 à 21:27
2.5
Réalisé par Lee Sngmoo
Avec Dong-gun Jang, Kate Bosworth, Geoffrey Rush
Film Américain, néo-zélandais
Genre : Action, Western
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2010
Musique : Javier Navarrete

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : 19/10/2011

Les notes

2.5



 Critique THE WARRIOR'S WAY (2010)
Avis rédigé par Léo   |  le .   |  Note : 2.5
A l'instar d'un SUCKER PUNCH ou d'un BUNRAKU, THE WARRIOR'S WAY nous entraîne dans un film à l'inspiration jeux vidéo/animé manga marquée qui se lance le défi d'un mélange improbable des genres : faire s’affronter samouraï et cowboys dans des gunfights qui tournent le plus souvent à des boucheries au katana.

Le réalisateur coréen Lee Sngmoo a décidé pour sa première réalisation de nous servir un film à l'esthétique de tous les instants. Il ne se passe donc pas un moment (dans les combats en tous cas) sans qu'on ait droit à un effet "wouahou". Il va pleuvoir des hommes samouraïs volants par dessus le toit du saloon, on va éviter une balle à la façon matrix ou la trancher à la sortie du barillet (pour varier les plaisirs), mais aussi découper une petite poignée de truands en ombre chinoise derrière un vieux drap qui séchait par là...

L'image, abusant du CGI donne au film un rendu artificiel qui pourra en rebuter plus d'un. On est coincé entre une sensation désagréable de factice permanent et un choix "tout numérique" qui s'apprécie comme une sorte de travail artistique original et prononcé.

SI le réalisateur est à peu prêt à l'aise avec les effets et les combats, il n'en va pas de même quand il s'agit de donner un peu de consistance à ses personnages. L'histoire est en effet un "maxi best of" de clichés 1er degré (sûrement voulus d'ailleurs pour marquer les univers antagonistes des cowboys et des samouraïs) : nous avons la fille dont les parents ont été assassinés par un vilain cowboy et qui veut logiquement se venger, le samouraï assassin qui faillit à sa tache en se découvrant une conscience, un vieux cowboy imbibé qui a fait la promesse de ne jamais plus toucher une arme suite à la mort tragique de sa femme... chaque personnage suit sa route sans que rien d'inattendu n'arrive jamais.

Fort heureusement, Lee Sngmoo laisse un peu de côté dans sa dernière partie les dialogues au profit d'un 100% action. On évite ainsi les scènes dialoguées bidons qui cherchent à singer Tarantino.

Au final le film laisse un sentiment mitigé, l'action est au rendez-vous, on ne s’ennuie pas, mais c'est bien le vide qu'il y a tout autour. Les personnages ne sont pas vraiment marquant (Geoffrey Rush reste le seul bonhomme un peu charismatique ), et les rares choses qu'ils disent sont du genre à être oubliées très rapidement.


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