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LA CITTA GIOCA D'AZZARDO (1975)

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Manu le 15/09/2011 à 14:47
3.4
Réalisé par Sergio Martino
Avec Luc Merenda, Dayle Haddon, Corrado Pani, Enrico Maria Salerno, Lino Troisi.
Film italien
Genre : Policier
Durée : 1h 41min.
Année de production : 1975
Titre français : Le Parfum du diable
Musique : Luciano Michelini

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.4



 Critique LA CITTA GIOCA D'AZZARDO (1975)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.4
La Città gioca d’azzardo est la quatorzième réalisation de Sergio Martino. Située dans son œuvre entre le drame romantique La Bellissima estate et le thriller politique La Polizia accusa : il servizio secreto uccide, cette bande policière sur les milieux interlopes du jeu, filmée entre Milan et Nice, marque la troisième collaboration entre le cinéaste italien et l’acteur français Luc Merenda, un quasi inconnu chez nous (aujourd’hui antiquaire à Rouen !) mais, dans les années 70, véritable star du cinéma de genre de l’autre côté des Alpes.

Comme dans son subséquent Morte sospetta di una minorenne, Sergio Martino ne se refuse pas quelques violentes ruptures de ton. Ainsi l’histoire débute dans une ambiance très comédie policière, pour virer progressivement au polar hard boiled et finalement s’achever dans la tragédie. Et curieusement, alors que cela s’avérait déstabilisant par moment dans le titre susnommé, ici le mélange des genres fonctionne tout à fait. Témoignage d’une association ayant gagné en assurance et maturité au fil des films, Martino et son fidèle scénariste Ernesto Gastaldi parviennent sans difficulté à maintenir leur récit cohérent et équilibré en dépit de la grande diversité d’émotions qu’ils entendent proposer. Comparé à leurs premiers travaux communs, Lo Strano vizio della signora Wardh et La Coda dello scorpione, cette Città gioca d’azzardo est dans le fond une œuvre plus ambitieuse – même si peut-être moins fun sur le moment - misant sur des personnages beaucoup plus travaillés et ne recherchant plus en premier lieu le coup de théâtre pour faire avancer son récit.

De son côté, Luc Merenda, acteur au jeu un peu limité, s’en sort avec les honneurs, rappelant notre Bebel national dans son rôle de guignolo flambeur bagarreur joli cœur. Et le reste de la distribution fait plus que tenir la route. A la photographie, Giancarlo Ferrando livre une fois de plus un très bon boulot et l’on regrettera juste l’absence de Bruno Nicolaï à l’illustration musicale même si son remplaçant Luciano Michelini livre un travail décent, lorgnant par ailleurs du côté de chez Claude Bolling.

Bref, encore un excellent Sergio Martino, cinéaste alors probablement au sommet de son art.


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