FUGA DA KAYENTA (1991)

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Manu le 25/02/2022 à 12:20

2.5

Réalisé par Fabrizio De Angelis
Avec Antonio Sabato Jr., Teresa Leopardi, Lou Castel, Franco Diogene, David Warbeck.
Film italien
Genre : Action
Durée : 1h 29min.
Année de production : 1991
Musique : Francesco De Masi

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.5

Critique FUGA DA KAYENTA (1991)

Avis rédigé par Manu | le 25/02/2022. | Note : 2.5

Filmé en extérieurs dans la région de Phoenix, en Arizona, Fuga da kayenta est le treizième long métrage cinématographique du producteur, scénariste et réalisateur Fabrizio De Angelis, signé comme la plupart de ses précédents métrages sous le pseudonyme de Larry Ludman. Le film marque la seconde collaboration du cinéaste avec l’acteur Antonio Sabato Jr. après Il Ragazzo delle mani d’acciaio, sorti 1 an auparavant. Enfin, il s’agit enfin du troisième film de De Angelis écrit par le scénariste Vincenzo Mannino.

Après Thunder et ses 2 suites, Fabrizio De Angelis persiste dans la petite copie italo-américaine de First blood, premier du nom. Bonne nouvelle sur le papier ! Ouais, sauf que l’on n’est plus dans les excessives années 80, qu’entre temps De Angelis a entamé une opportuniste reconversion vers un cinéma plus familial, via notamment la série des Ragazzo dal kimono d’oro et que cela s’en ressent clairement sur cette nouvelle proposition de western contemporain reprenant l’inusable thème du justicier seul contre tous, affrontant des autorités locales perfides et corrompues.

Aucun savoureux débordement de violence donc, dans ce Fuga da kayenta, et, beaucoup plus embêtant, presque aucune action également ! L’affrontement musclé attendu entre Antonio Sabato Jr. et Lou Castel se voit ainsi constamment repoussé par de roublards subterfuges scénaristiques jusqu’à, inévitablement, perdre la complicité du plus bienveillant des spectateurs, ne suivant dès lors plus que d’un œil distrait les mésaventures de son mollasson redresseur de torts.

Occasion manquée donc pour De Angelis d’offrir à l’amateur une bande bis joyeusement primaire alors même que tout concourait à cela ici. Reste toutefois un produit soigné dans son genre, bénéficiant notamment de chouettes décors bien mis en valeur comme souvent chez ce réalisateur et d’une excellente partition orchestrale de Francesco de Masi, qui, à défaut de passionner, se regardera avec une pointe d’émotion chez le mordu de cinéma de genre italien, ce titre digne mais fatigué en constituant l’un des derniers représentants.

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