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ESCUADRON (1988)

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Manu le 01/07/2013 à 10:20
3
Réalisé par José Antonio de la Loma
Avec George Rivero, George Kennedy, Andrew Stevens, Issac Hayes, Louis Jourdan.
Film espagnol, mexicain, américain
Genre : Action
Durée : 1h 30min.
Année de production : 1987
Titre français : Mort sous contrat
Musique : Joel Goldsmith

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.0



 Critique ESCUADRON (1988)
Avis rédigé par Manu   |  le .   |  Note : 3.0
Escuadron est l’un des 29 longs métrages de fiction crédités au CV du scénariste et réalisateur espagnol José Antonio de la Loma. Filmée semble-t-il du côté d’Ibiza, cette coproduction américano-mexico-espagnole est coécrite et produite par l’espagnol Carlos Vasallo. Spécialisé dans le cinéma de genre, travaillant depuis la fin des années 70 des deux côtés de l’Atlantique, Vasallo a progressivement délaissé le cinéma pour se tourner vers le petit écran. Il est notamment le cofondateur de la chaine hispanique VasalloVision, émettant dans le sud des Etats-Unis depuis la fin des années 2000.

Un vrai et bon nanar comme on les aime, à savoir drôle et pas chiant. D’un pro-américanisme forcené - à croire que Vasallo jouait là sa carte verte – cette bande d’action commando lorgnant du côté du Delta Force de Menahem Golan, dont elle reprend deux des acteurs principaux, George Kennedy et Robert Forster, est si naïve et fait preuve une telle bonne volonté dans son désir de divertir qu’on lui pardonne d’emblée sa bêtise générale.

Et pourtant la clémence n’était pas acquise pour cet Escuadron parce que l’ensemble est tout de même sacrément con ! Déjà, notre petit groupe de supers soldats est une authentique bande de pieds nickelés. Des branleurs agités de la gâchette qui foirent presque systématiquement les missions qu’on leur confie. L’homme qu’ils sont chargés de protéger se fait tirer dessus et envoyé à l'hosto à sa première sortie, sa femme et son fils sont enlevés et les victimes collatérales se multiplient sans que cela n’altère la bonne humeur de nos 4 zozos réclamant verbalement toujours plus d’action entre deux séances d’entraînement à la salle fitness du coin. Jamais en rade d’une bonne gaffe, ceux-ci, tout au long de leur mission top secret, arborent fièrement sur leur tenues de commandos le logo de leur organisation (la « counterforce ») accompagnés de drapeaux américains !

Quant au background politique du film, il vaut également son pesant de cahouètes, entre un Robert Forster ridicule en simili Kadhafi, despote d’un pays introduit sobrement comme une république d’Afrique du nord, et un Louis Jourdan chef de l’opposition démocratique, involontairement (mais ouvertement) présenté comme une marionnette des Etats-Unis, donnant l’impression d’être à peu près aussi pourri que son opposant politique.

Avec en prime quelques croustillantes répliques – l’un des membres du commando avertissant le chef de l’opposition en exil que « [si jamais il envisage de rentrer dans son pays tout de suite] (il) ne vivra pas jusqu’au ramadan » - et une pittoresque ambiance franchouillarde dans la panoplie de véhicules employée pour les scènes d’action (Renault 9, Citroën CX et cie), le spectacle nanardesque est assuré à fond et donne franchement de découvrir les autres travaux de J. Anthony de la Loma (dont certains tout aussi bien pourvus côté casting).


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