DEATH RACE 2 (2010)

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Manu le 01/04/2012 à 12:31

2.8

Réalisé par Roel Reiné
Avec Luke Goss, Lauren Cohan, Sean Bean, Ving Rhames, Tanit Phoenix.
Film sud-africain
Genre : Action
Durée : 1h 36min.
Année de production : 2010
Titre français : Course à la mort 2
Musique : Paul Haslinger

Sortie Cinéma France : 01/03/2011
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.8

Critique DEATH RACE 2 (2010)

Avis rédigé par Manu | le 01/04/2012. | Note : 2.8

Death race 2 est le neuvième long métrage de Roel Reiné, néerlandais expatrié à Hollywood depuis le milieu des années 2000. Le film est écrit par Tony Giglio, lui-même réalisateur (In Enemy hands, Chaos), et offre son rôle principal à l’anglais Luke Goss, un sous-Jason Statham (vedette de premier opus) vu notamment dans Hellboy II : The Golden army et Tekken. Death race 2 a été distribué directement sur le marché du DVD sans passer par la case cinéma.

Si l’on veut bien se cantonner à juger Death race 2 sur sa fidélité à l’esprit du remake de Paul W. Anderson, il s’agit là d’une belle réussite. Rare en effet sont les suites DTV – ou préquelles, en l’occurrence – donnant l’impression d’avoir été filmés avec les même moyens et ambitions que leur modèle. A ce titre, je suppose que le choix de tourner le film en Afrique du sud a joué un rôle non négligeable dans cette impression de confort financier laissée par l’ensemble.

Comme dans le film d’Anderson, l’accent est mis sur l’action et le rythme. Guère de palabre ici, encore moins de subtilité, on nage dans une ambiance 100% jeu vidéo qu’il convient d’aborder avec un brin de recul, sans s’arrêter sur la cohérence du récit – Reiné ne nous en laisse fort heureusement guère le temps – ou la subtilité des divers profils dressés à l’occasion (le personnage du souffre-douleur, avec sa mine d’ahuri et son petit pull en laine, affublé en prime d’un léger bégaiement, est presque un gag à lui seul). Bref, ce n’est très recherché, ça manque un peu de Joan Allen, les scènes de courses automobiles souffrent à mon goût d’un léger défaut de clarté du côté du montage, mais globalement on passe un agréable moment.

Maintenant, ça ne se compare évidemment pas au film originel - celui de Paul Bartel – œuvre autrement plus corrosive et maline que ce petit actioner testostéroné.

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