CITY BENEATH THE SEA (TV) (1971)

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Léo le 04/12/2013 à 19:09

Réalisé par Irwin Allen
Avec Stuart Whitman, Robert Wagner, Rosemary Forsyth, Richard Basehart, Joseph Cotten.
Téléfilm américain
Genre : Action, Science fiction
Durée : 1h 38min.
Année de production : 1971
Titre français : La Citadelle sous la mer
Musique : Richard LaSalle

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

2.0

Critique CITY BENEATH THE SEA (TV) (1971)

Avis rédigé par Manu | le 04/12/2013. | Note : 2.0

City beneath the sea est en quelque sorte pour Irwin Allen la concrétisation à l’écran d’une proposition de série éponyme mise en image par ses soins deux ans plus tôt à travers une « démo » d’une dizaine de minutes au titre éponyme.

Peu ou prou de surprise pour qui connait l’univers cinématographique / télévisuel d’Irwin Allen, pape du film catastrophe des années 70. The City beneath the sea fonctionne selon une recette déjà testée par le célèbre producteur sur petit écran dans les années 60, via notamment sa série The Time tunnel, et qui fera sa renommée et son succès au cours de la décennie suivante. Avec pour ingrédients principaux une distribution de prestige, composée d’acteurs aisément identifiables (du moins, pour leur époque) dans de plus ou moins grands rôles (Joseph Cotten ne fait par exemple que passer, dans le cas présent), une intrigue mélangeant l’intime - les personnages ont tous leur petit trauma à résoudre - et le spectaculaire, une distinction nette entre les gentils, démontrant un courage sans limite, et des méchants, affichant souvent de leur côté une bêtise sans nom, et plein d’effets spéciaux old school à base de jolies petites maquettes.

Un programme sans surprise donc, d’une naïveté confondante mais amusante, auquel on aurait pleinement adhéré si seulement la mise en scène s’était montrée un peu plus énergique et le scénario moins prioritairement soucieux de poser les bases d’une éventuelle série télé que de travailler son suspense, au final jamais franchement palpitant (d’autant qu’Allen le dilue dans 2 sous-intrigues distinctes, l’une catastrophe, l’autre tenant du récit policier). Par ailleurs, on ne peut pas franchement dire que la prestation de Stuart Whitman soit à la hauteur du charisme supposé de son personnage.

Les plus indulgents gouteront avec nostalgie ce trip science-fictionnel / catastrophe dépourvu de toute malice, les autres tiqueront certainement sur l’extrême ringardise de la chose. Dans tous les cas de figure, néanmoins, il est à admettre qu’Irwin Allen a fait mieux que ça dans sa carrière.

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