BREAKOUT (1975)

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Léo le 23/07/2013 à 21:29

3.6

Réalisé par Tom Gries
Avec Charles Bronson, Robert Duvall, Jill Ireland, Randy Quaid, Sheree North.
Film Américain
Genre : Action
Durée : 1h 30min
Année de production : 1975
Titre français : L'évadé
Musique : Jerry Goldsmith

Sortie Cinéma France : 19/03/1975
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.6

Critique BREAKOUT (1975)

Avis rédigé par Manu | le 23/07/2013. | Note : 3.6

Première des deux collaborations cinématographiques entre le réalisateur Tom Gries et l’acteur Charles Bronson, Breakout s’inspire d’une histoire vraie survenue au début des années 70 : l’évasion en hélicoptère, orchestrée par son avocat, de l’américain Joel David Kaplan, incarcéré pendant 9 ans pour meurtre dans une prison mexicaine, sous l’œil semble-t-il « bienveillant » de la CIA, qui lui reprochait ses accointances avec Fidel Castro. L’affaire étant alors encore sensible au Mexique, toutes les séquences situées « de l’autre côté de la frontière » furent en réalité tournées en Espagne et en France. Ainsi la prison mexicaine dans laquelle végète le personnage de Robert Duvall n’est autre que le Fort de Bellegarde, situé au dessus de la ville du Perthus, à la frontière franco-espagnole (où se sera d’ailleurs également filmé une partie du Moine de Dominik Moll).

Un excellent Bronson, que j’ai grandement réévalué à l’occasion de cette seconde vision (quelques 25 ans après la première). Sorte de blockbuster d’avant l’ère du blockbuster, Breakout est un divertissement de grande classe fonctionnant à plein régime aussi bien dans la tension, l’action que la décontraction. Et cela même si le mélange des 3 peut parfois surprendre, le film comprenant en effet quelques scènes de meurtres et passages à tabac assez rudes.

Quoi qu’il en soit, l’ensemble demeure un modèle de virilité cinématographique garantie sans frime, transpirant le sérieux et la robustesse à tous les étages, de la réalisation carrée et pêchue de Tom Gries à la musique de Goldsmith en passant par la superbe photographie du vétéran Lucien Ballard (The Wild bunch), nous régalant en particulier de plusieurs splendides plans aériens.

Un précurseur du cinéma pop corn US des décennies à venir, plus axé sur le spectaculaire et la prise de plaisir immédiate par le spectateur que sur la réflexion et le fond (l’ensemble reste d’ailleurs assez nébuleux dans tout ce qui concerne la machination dont est victime le personnage de Duvall). Avec en prime une inimitable patine et assurance toute seventies.

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