BLOOD AND BONE (2009)

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Manu le 16/08/2012 à 09:24

2.1

Réalisé par Ben Ramsey
Avec Michael Jai White, Julian Sands, Eamonn Walker, Dante Basco, Nona Gaye.
Film américain
Genre : Action
Durée : 1h 33min.
Année de production : 2009
Musique : Nicholas Pike

Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : 09/02/2010

Les notes

2.1

Critique BLOOD AND BONE (2009)

Avis rédigé par Manu | le 16/08/2012. | Note : 2.1

Coproduit par son acteur principal, l’impressionnant Michael Jai White, Blood and bone est le second long métrage de Ben Ramsey, scénariste de l’amusant The Big Hit de Kirk Wong et du Dragonball evolution de James Wong. Le film marque la première (courte) apparition à l’écran de l’artiste martiale Gina Carano, future vedette du Haywire de Steven Soderbergh.

Il y a fort à parier que les amateurs de sports de combats trouveront à peu près leur compte dans ce film consacrant une bonne part de sa durée totale à des séquences de baston exécutées à l’évidence par des pros en la matière. Dans son emploi de botteur de fesses en chef, Michael Jai white remplit notamment plus qu’honorablement son contrat. Acteur des plus corrects, la vedette de Black Dynamite en impose drôlement sur le ring, et si le film mérite un petit coup d’œil de la part du spectateur lambda, il me semble se justifier essentiellement au niveau de sa solide prestation.

Maintenant, sorti des convaincantes démonstrations de force de l’acteur principal, il faut bien reconnaitre que Blood and bone ne nous sert rien de mémorable, ni même de très engageant cinématographiquement parlant. Le scénario tente bien d’humaniser son héros au travers de 2, 3 séquences intimistes, ainsi que de proposer un petit suspense en parallèle à ses scènes de combat. Mais, en dépit d’une certaine verve dans les dialogues, on en reste aux déclarations d’intention. Et puis, surtout, discréditant beaucoup l’ensemble, la réalisation étriquée de Ben Ramsey ne s’avère pas du tout à la hauteur, filmant tout juste correctement les séquences d’affrontement physique et manquant cruellement de feeling dans sa présentation du L.A. nocturne des combats illégaux.

Bref, "for fan only" malgré un certain potentiel, au départ.

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