THE DARK KNIGHT RISES (2012)

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Manu le 15/08/2012 à 21:45

3.9

Réalisé par Christopher Nolan
Avec Christian Bale, Gary Oldman, Tom Hardy, Joseph Gordon-Levitt, Anne Hathaway.
Film anglais, américain
Genre : Action, policier
Durée : 2h 44min.
Année de production : 2012
Musique : Hans Zimmer

Sortie Cinéma France : 25/07/2012
Sortie DVD France : n.c.

Les notes

3.8

4.0

2.5

3.5

3.7

Critique THE DARK KNIGHT RISES (2012)

Avis rédigé par Manu | le 15/08/2012. | Note : 4.0

Ce blockbuster très attendu - probablement même le plus attendu de ces dernières années dans sa catégorie – ne déçoit pas. Une nouvelle fois après The Dark knight, Christopher Nolan démontre qu’il maîtrise comme personne l’exercice cinématographique du film de super héros, et ce troisième chapitre survole encore d’assez loin tous ses concurrents du moment.

On demeure tout particulièrement impressionné par la densité du script, qui nous gave littéralement d’enjeux passionnants, souvent associés à des questions et préoccupations très actuelles sans craindre de se montrer complexe - le film nécessite clairement, dès le départ, une attention très soutenue de la part du spectateur - et parfois même joliment ambigu. Un régal donc, même si l’on frôle presque l’overdose au milieu de ce déferlement de personnages charismatiques, d’idées et de péripéties stimulantes. Bref, un travail d’écriture réellement exemplaire pour un blockbuster.

Le haut du panier, on le croise également du côté des scènes d’action, que Nolan orchestre avec une rare maestria, en se souciant de maintenir un degré de réalisme et une tension dramatique constante là où d’autres n’auraient misé que sur le rythme et le côté spectaculaire de la chose. Ou comment en mettre plein les mirettes au spectateur sans le prendre pour un décérébré ni tomber dans le n’importe quoi boursoufflé …

Justifiant parfaitement sa longue durée, un divertissement très haut de gamme, extrêmement riche, au sein duquel on pourrait également souligner la qualité de l’interprétation (avec, comme souvent chez Nolan, l’emploi dans des petits rôles d’acteurs un peu oubliés que l’on retrouve avec beaucoup de plaisir) et qui, s’il n’atteint peut-être pas totalement le degré de réussite du précédent volet, un peu plus rigoureux dans son écriture, apparait clairement comme une référence dans son genre.

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