POUR LE PLAISIR (2004)
Manu le 07/01/2010 à 12:15
Réalisé par Dominique Deruddere
Avec Samuel Le Bihan, François Berléand, Nadia Fares, Olivier Gourmet, Lorant Deutch
Film français, belge, anglais.
Genre : Policier, comédie.
Durée : 1h 22min.
Année de production : 2004
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Avec Samuel Le Bihan, François Berléand, Nadia Fares, Olivier Gourmet, Lorant Deutch
Film français, belge, anglais.
Genre : Policier, comédie.
Durée : 1h 22min.
Année de production : 2004
Sortie Cinéma France : n.c.
Sortie DVD France : n.c.
Critique POUR LE PLAISIR (2004) |
Avis rédigé par Manu
| le .
| Note : 3.0
Pour le Plaisir est le premier film en langue française du belge flamand Dominique Deruddere, auteur dans les années 80 d’une adaptation réputée de Charles Bukowski, L’Amour est un chien de l’enfer (Crazy Love, en anglais) Ainsi que d’un attachant Wait until spring, Bandini, d’après John Fante, interprété par mon pote Joe Mantegna et Ornella Muti. Cette fois il s’agit d’un script original, dans les 2 sens du terme d’ailleurs, qui mélange le whodunit et la comédie noire et rassemble une intéressante distribution franco-belge. Relativement court, le film s’avale d’un trait. Et si rien n’est vraiment à prendre au sérieux ici, le suspense fonctionne néanmoins jusqu’au bout, et l’humour, souvent vachard, fait régulièrement mouche, comme dans cette séquence où, en plein sermon, un prêtre finit par faire l’éloge de l’assassin de l’homme qu’il enterre. On pourra sans doute regretter que tout ça ne soit pas plus fouillé, les personnages se réduisant souvent à de simples caricatures au sein d’un récit manquant d’envergure. Mais l’ensemble a au moins le mérite de posséder un certain cachet et, à l’exception de Samuel Le Bihan assez peu convaincant en psy (ou alors c’est moi qui n’ait pas accroché à son curieux jeu d’acteur, lequel donne l’impression qu’il se fout complètement de ce qui se passe autour de lui), les interprètes délivrent tous de savoureuses prestations. A noter que le titre fait bien évidemment référence au célèbre tube d’Herbert Leonard du début des années 80, auquel le récit donne une seconde jeunesse.
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